Echographies gynécologiques

Gynécologie

L’échographie gynécologique est aussi appelée « échographie pelvienne ». Elle vise à explorer le pelvis féminin et ses organes (utérus, ovaires, vessie) et est réalisée en fonction des symptômes de la patiente (douleurs, saignements, infertilité…).

Elle est réalisée par voie abdominale et le plus souvent complété par un examen par voie vaginale.

  • Permet de s’approcher au plus près des structures à étudier et améliore fortement la résolution des images obtenues et donc l’analyse que l’on peut en faire.
  • Elle n’est pas douloureuse par principe mais peut être inconfortable
  • Une information claire sur son indication vous sera donnée avant de rechercher votre consentement, systématiquement.
  • Elle sera réalisée en position gynécologique dans le respect de votre intimité (protection de la sonde à usage unique, drap ou serviette pour vous couvrir). Vous pourrez insérer vous-même la sonde à votre propre rythme.
  • Se présenter au rendez-vous la vessie pleine (en n’ayant pas uriné depuis 1 à 2h) améliore souvent la qualité de l’échographie abdominale mais n’est pas nécessaire pour l’échographie vaginale.
  • Nous pouvons vous proposer de réaliser une échographie vaginale même si vous n’avez jamais eu de pénétration vaginale. Ce n’est pas systématique et elle sera toujours conditionnée à votre accord. Cela peut être nécessaire pour mieux examiner certaines zones difficiles d’accès, notamment en cas de douleurs pelviennes et de recherche d’endométriose.

Parfois, l’écho­gra­phie gyné­co­lo­gique est program­mée à une période précise du cycle en fonc­tion des infor­ma­tions recher­chées.

Merci de bien vouloir apporter avec vous votre ordonnance (médecin, sage-femme) et votre dossier médical (échographies précédentes, examens sanguins etc…). 

Douleurs pelviennes chroniques et endométriose

Thomas s’est spécialisé sur ces sujets depuis 2024. Il est membre du Groupe de Recherche et d’Enseignement en Echographie Gynécologique (GREEG) ainsi que de la filière de prise en charge de l’endométriose en Pays de la Loire (Endoref). 

Après un long interrogatoire détaillé, avec notamment l’utilisation de score prédictifs ou d’évaluation de vos symptômes (Convergence PP, que nous vous enverrons via Doctolib), nous réalisons une échographie, préférentiellement par voie vaginale. Elle vise à examiner comme d’habitude l’utérus et les ovaires mais aussi de faire un important focus sur les zones douloureuses et/ou potentiellement touchées par de l’endométriose (vulve, vagin, vessie, rectum, ligaments utéro-sacrés etc). Cette échographie très spécialisée est plus technique et plus longue. Elle constitue une étape primordiale dans la recherche des causes de vos douleurs mais ne permet malheureusement pas toujours d’exclure ou de confirmer à 100% une endométriose. 

Notre priorité est d’améliorer votre qualité de vie. Cela ne nécessite pas toujours d’avoir une certitude sur le diagnostic car un diagnostic sans symptômes n’a aucun intérêt. La disparition des symptômes est la chose la plus importante à nos yeux. Avoir un diagnostic clair peut cependant parfois permettre de mieux organiser la prise en charge et les traitements. 

Nous aborderons facilement votre sexualité et d’autres types de symptômes et de pathologies comme par exemple le syndrome de congestion pelvienne ou le vaginisme (vestibulodynie). Notre bonne connaissance des experts et des différents parcours de soin permet de ne plus perdre de temps dans l’établissement du diagnostic et dans sa prise en charge. 

En cas de douleurs pelviennes depuis plus de 3 mois ou de recherche d’endométriose, l’examen est plus long et complexe. Il est très important de choisir le bon créneau dans Doctolib (prévoir 45 mnutes). 

Parcours d'Assisance Médicale à la Procréation

L’écho­gra­phie dans le cadre de l’aide médicale à la procréa­tion (AMP) comporte deux étapes :

  1. Examen initial, réalisé en géné­ral en début du cycle (3èmeet 5ème jour du cycle)
  2. Surveillance écho­gra­phique des ovaires et de l’uté­rus sous trai­te­ments induc­teurs de l’ovu­la­tion (stimu­la­tion ovarienne).

Cette surveillance permet d’ajus­ter la dose et la durée du trai­te­ment pres­crit par votre gyné­co­logue, de façon précise (toutes les 24 ou 48 heures).

Ces échographies permettent de compter et mesurer les follicules mais aussi d’éva­luer l’épais­seur de l’en­do­mètre et d’étu­dier la vascu­la­ri­sa­tion de utérus. Elle est complé­tée, le plus souvent par des dosages d’hor­mones dans le sang.

Organiser ces examens est souvent difficile car à faire au dernier moment alors que nos plannings sont pleins. N’hésitez pas à passer par le secrétariat ou la messagerie Doctolib car nous pouvons vous rajouter entre 2 patientes par exemple.